Appui à la mise en œuvre de la sous-composante certification foncière du PRRPB, BURUNDI
Le Burundi qui est partie prenante du « Défi de Bonn » (restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030) et de l’initiative africaine des paysages résilients (restauration des forêts et des écosystèmes, conservation de la biodiversité, agriculture intelligente, gestion des pâturages), s’est engagé à restaurer un million d’hectares de terres d’ici 2030. La Banque Mondiale appuie le Gouvernement burundais dans cet effort à travers le Projet de Restauration et de Résilience du Paysage du Burundi (PRRPB).
Objectifs et livrables
Portée par le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage burundais, la sous-composante foncière du PRRPB vise à clarifier et à sécuriser les droits fonciers ainsi qu’à résoudre les conflits fonciers dans les communes et collines d’intervention du projet. On estime en effet que les litiges fonciers constituent plus de 70% des affaires portées devant les tribunaux burundais. La sécurisation foncière et la diminution de la conflictualité foncière constituent donc l’un des facteurs favorables à un développement agricole et rural durable.
Prévu pour durer 20 mois, le projet « Appui à la mise en œuvre de la sous-composante certification foncière du PRRPB » a été attribué au groupement franco-burundais IGN FI/ GEOFIT/ LADEC. Il s’articule autour des 3 activités suivantes :
- Appui à la création du service foncier communal dans les deux communes de Muyinga et Isare
- Appuis techniques et logistiques aux opérations de certification foncière sur les 22 collines des 2 communes
- Contribuer au renforcement de la gestion foncière décentralisée
Outre la conception/ le développement et la mise en œuvre d’un système d’information foncier (SIF) qui sera déployé pour la certification des communes ciblées, l’un des objectifs stratégiques du projet sera de participer à l’amélioration de l’accès au foncier pour les femmes et les groupes ethniques les plus marginalisés (Batwa et autres minorités ou déplacés).
Chiffres clés
- 20 mois
- 7 experts internationaux mobilisés